dimanche 20 mars 2011

Massoud 2


Orage.

De ceux de la plaine italienne, près de Vicenza.


De ceux qui grondent aux éclairs perçant le bleu fondant le noir pour des volumes d'épaisses profondeurs.


De ceux dont nulle goutte ne vient apaiser ton corps tes lèvres engourdis aux sueurs moites salées sculpturales.


De ceux qui ne passent que pour te dire que même eux n'y ont rien changé.

Désert.


une goutte d'eau tombe et me rappelle :


Massoud et "le poème"


" il fait nuit


Nos regards ont les yeux de ceux qui attendent

"

Vous comprenez ? Toi, le Mollah, c'est trop dur pour toi !

rooo ! qu'est-ce que ça m'a fait rire ! Je me suis dis : si là, les gens du Wizzz ne voient pas tout le respect franc, sincère, joyeux, convivial, lucide de l'autre et ouvert à sa différence, l'absence de domination, la fraternité qu'il y a dans ce simple échange : ben ie vais avoir du boulot du kétaf en veux-tu en voila.

" Il fait nuit


Nos regards ont les yeux de ceux qui attendent


Dans la nuit les étoiles scintillent ça et là


Trempé des larmes de peines et de souffrances


Mon lit se trouve comme posé sur des flammes



Un rien devient perle

S'il atteint le courant de ma volonté


A l'image d'un jardin à l'approche du printemps. "

Un rien insignifiant, vous savez, une perle.

Une goutte de pluie qui n'était rien,


quand elle tombe sur une perle,


la goutte devient perle

C'est pareil pour le courage.

Mon courage est une perle.

Un rien rejoint mon courage et devient perle.

 

ici,

ici, les sols sont en feux.

Qu'une goutte se pose,

au simple grain de sable
qu'aussitôt rejoint l'éther des ombres et du silence odieux à nos pères et aux pères des pères de nos enfants et des enfants de leurs enfants

Toi, tu ne crois en rien, même pas en toi.

Que sais-tu du tangible intangible d'une damnation ?

Crois-tu n'y voir qu'une simple vue d'esprit ta science d'eux avalée ?

Un être éveillé passe parmi vous,

combien de fois vous faudra-t-il le tuer ?

Quand bien même il aurait été le plus simplet des hommes.

 

Orage

Qu'une goutte se pose,

pour qu'ausitôt l'épée d'ombre jaillissante

crève le sol en mercure noir où se réunissent mes traces et mes mots

Ecoute ce cri

C'est un cri que je place en proximité d'Eridan,

là où se situe le plus grand vide connu de l'univers.

 

Si tu as une meilleure idée...

 

C'est sans nom

Toute cette censure

Tous ces non-dits

 

à cocoritricoter des néons si stupides de vaines alliances que même les fans les plus convaincus de la guerre Star Wars n'oseraient y croire par peur du ridicule.

Nonon mon cher. Ce n'est pas du mépris que j'ai pour toi. Ca, c'est toi qui le dit.

C'est une tristesse infinie où la pitié que je te porte parfois, par dépit, ne m'octroie que peu de reconfort et en faible durée.



Auto-portrait au monstre dis : "à l'oeil de feu"

J'étais poli chez toi pourtant.

Le problème des nazis, c'est que l'on ne peut rien leur dire.

oh ! t'es polite aussi, c'est sûr : après m'avoir tchacké la gueule, tu me dis ciao par mail.

Alors je vais dire avec cette grande politesse que tu aimes tant et qui certes ne te concerne pas parce que je ne cite pas ton nom à la mode des lâchetés venins de chez vous :

Ciao aussi, saloperie de porcs à merdes.

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