mardi 26 avril 2011

Réseaux des ombres

C'est terrible de voir l'aveuglement, l'obstination à ne pas percevoir l'autre chez mes contemporains.
Parce que pour eux, l'autre, c'est aussi moi, il me semble.
Je dis que l'on m'a détruit 16 blogs, que le wizzz est constitué de porcs, et on me demande si je lis Pessoa, que ce que je fais est joli, que c'est rigolo de me maraver.
Comment réveiller un être pareil ?
Ils sont nombreux ainsi.
Sur leurs bancs, les discours continuent de fuser en de complètes aberrations, chacun y allant de son avis sur la vie en communauté, la fraternité, l'amour en ce monde, sur ce qu'il faut faire, être, la trique encore chaude de ma censure ou en vision de mon exclusion, de mes cris.
Quelques uns élèvent leurs gueules pour critiquer, émettre des avis  sur les comportements télévisuels d'hommes médiatiques, sans se rendre compte que ce qu'il s'est passé entre nous ne s'est pas passé au bout du monde ou dans les palais de la capitale : ça s'est passé chez eux et avec leur participation collective.

L'utilisation du web leur permet d'installer des réseaux secrets, aptes à satisfaire leurs instincts grégaires. Dès lors, la vie publique où leurs façades sont points d'orgues devient d'une complexité telle que leurs expressions ne sont plus que le résultat de compromis lâches  à minima, coincés à domfe par des positions souterraines qui leurs donnent des forces d'ombres et se passent de  justifications, l'"amitié" en ces réseaux typo castor y pourvoyant par le nombre.

Des êtres totalitaires.
Le signe de ralliement est : c'est beau.
A partir de cette reconnaissance où rien n'est dit, alliance est faite, plus rien ne doit la compromettre, territoire.

The patate on the world



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