mercredi 20 avril 2011

Cornes de nuit


flammes en flammes
cultures pièges où tu mors
pleines dents pleines griffes encornes
prends et brûles âme traine grammes & collé°
tu m'as pris ainsi soi-il qu'as-tu cru trancher là lu tout cru
ton sol et toi, ton sol et moi, efface l'un efface l'autre,
que reste-t-il mon zamiche ? un trou pignon
as-tu vu ce que j'ai vu le sais-tu
de ton point de vue
si hautain
haut tain de celui
qui dit : rien vu je n'ai entendu
hypocrypte devant l'Eternel athée c'est mieux
pour la brastique de l'élastique en toute proute de la Baltique
ruuu ! reste tranquille la bête : pardonné je t'ai déjà
tes poids là ne sont pas les miens
poils en multispires
non plus

Sitôt envolé tu meurs et retombe sur tes sources à bouffes pleines bourses
Nouvel élan qui ne durera guère plus que le précédent du précédent du précédent
ainsi de suite tant que tu bouffes tu crois que tu avances alors c'est que c'est du bon du bêle

Tu as fait un puits m'y as jeté
De là sort la Nuit
Elle est entrée en toi profonde et nef garantie
Elle est bien plus grande que tes errements psychorigides
Sauras-tu prendre ta chance ?
Je m'appelle 314

C'est parce que vous êtes devenus fous que je suis là

Avec des si, on mettrait Paris en bouteille, ok,
si un seul avait pu parler avec moi,
alors peut-être un autre,
puis un autre,
et puis...

Mets un mot paravent comme "parasite" devant un homme, ok,
explique-toi si tu as raison, et laisse-le répondre :
chez vous, les chambres 404 gaz
sont grandes ouvertes
aux silences
des cris

Ils sont intelligents les nazis,
ça dépend des options sur plateformes.
Il y a ceux qui s'aperçoivent que tu leurs as écrit,
se disent "trop tard, tout le monde a vu"
ils discutent et suppriment
avec parcimonie,
ici où là, 
gardent une insulte,
étalent leurs beaux discours,
piédestal où tu ne peux plus répondre.
Top classe ce meilleur de leur monde.

Y'a les boeuf'tchac

Y'a les distingus modératus,
j'en ai pratiqué, des coms, des coms !
jamais je n'apparaissais le kéké pourtant guidonné
avançait grandement grâce à moi sans un mot
le sens des partages en toutes splendeurs,
agora drapé grand blanc broutilandais,
sans déranger son auguste buste,
mots officiels d'un distingué
à te faire mourir de rire
le plus naze blasé
des polidiplodimates

Y'a les "je fais rien juste je coule le boat, oups ! tu es dedans t'avais qu'à pas être là"
Rooo la bonne bouille toutan courage !
Du psykopath à l'hara-kiri,
c'est drôle on s'marre
 pan dans canard
du chainé°

Y'a les "j'attends un peu demain j'le nique personne verra"
Rooo tropo fort oh libre Seigneur des grandes opignignions !

Y'a les purpor'tchacks

ALors dans ce bref tableau,
il est intéressant d'ajouter leurs thèmes,
leurs mots, ce qu'ils disent à la face du monde.
Quand on te censure sous un avatar qui gueule :
"Artiste censuré par notre gouvernement ! 
Scandale ! Abomination !"
Ca prend de l'épice,
forcément.
Ou, avec la larme à l'oeil :
"Liberté ! Toujours je chérirai ton nom !"
Aie aï aille j'en ai l'oignon qui pleure
Ou : Fraternité ! Partage ! Don !
Ouille là là ma couille
Ou : amour !
et encore et
Paix sur la Terre !
La poésie sauvera le Monde !

oui
mais où ?
Du côté de la tête
ou plutôt de l'autre corpus tranché ?
On dirait que tu t'es ancré à la guillotine d'atavismes
L'est super chouette ton marcel :
j'y ai vu tes bras
à la hache
et
ça te gêne
aux entoufourmures?


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