samedi 11 juin 2011

Maïs

Brume de texte, couleurs des vents
oh Seigneur ! je ne vois plus mes mains !

j'ai posé sur leurs tables mille luisants de Temps
quand d'une cène ils firent mille vains festins à faire fiers
Oiseaux moignons d'ailes poissons affamés insatiables et cruels

Aucune rive ne les apaise, aucun gouffre ne les inquiète
ils dévorent les lieux feux fous de combustions
ils brûlent criant encore toutes fins

nuages noirs de leurs âges égoïstes
je retourne d'eux porté aux Esprits qui m'ont fait naitre
je m'incline et raconte :

" je Vous avais demandé d'attendre, dit que les hommes allaient changer.
je ne sais de mon passage que leur refus total de poser les armes.
Ils s'associent de vanités en vanités les justifient sans mots.
L'orgueil dont ils s'enchainent plus rien ne les plie.
Maïs Armée des Limbes ! Où êtes-Vous ?
Feuilles tranchantes Grains dorés
oh ! cette Nuit où je rêvais
de mes larmes devenues sang
prenant en moi le dessein de Vous arrêter
croyant ignorant à l'Amour dans le coeur des hommes ."



Où êtes-Vous ?

Lam .



Où êtes-Vous ?

Min . niM



! Maïs !

un pour un

profond grandissant

morcelle leurs chairs ou brille



" Ce sera tout le monde ou personne "



03h08 il pleut de l'eau.
le temps de Le dire

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